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Beurrière : La passion du patrimoine, et pas que…

A Beurrière on s’inscrit dans la durée, dans la foulée du maire Bernard FAURE.

Il faut reconnaître que le bourg s’est particulièrement embelli ces dernières années tout à la fois dans une approche patrimoniale et environnementale qui a su mobiliser les habitants de la commune, au point de faire école : le groupe « verger » a fait des petits à Marsac en Livradois. Il est vrai que nous avons tous des souvenirs d’enfance autour des arbres fruitiers…

Mais le gros morceau, évidemment, ça a été la restauration de l’église, qui a couru sur une trentaine d’années entre 1990 et 2020. La démarche initiée est exemplaire et nous avons eu l’occasion de la rappeler à de nombreuses reprises lors de notre passage dans les communes du canton. Si le patrimoine est une richesse, paradoxalement, il coûte également beaucoup d’argent… bien au delà de ce que peuvent supporter les seules collectivités.

Veillez sur le passé ne signifie pas oublier l’avenir, bien au contraire : encore une fois la question de la téléphonie est au premier plan des sollicitations. L’existence d’un pylône Wi-Max doit pouvoir être pris en compte dans l’amélioration attendue avec impatience de la couverture de téléphonie mobile.

Bien évidemment les questions de santé et de transports ne pouvaient qu’être évoquées ici. La question des transports scolaires vers le privé semble une difficulté peu visible de Lyon. Il faudra là aussi, même en dehors des compétences du département, « amplifier le volume » pour être entendu.

Et puis ici aussi la convivialité est à l’honneur, comme dans l’ensemble des 30 communes du canton.

Chaumont :

Relations traditionnelles entre la commune de Chaumont le bourg et le département : Le FIC est utilisé de manière très diverse, tant pour la voirie communale que pour du bâtimentaire et même de l’accessibilité. On optimise à Chaumont.

Les enjeux du numériques sont ici au moins aussi pressants que dans le reste du canton, peut-être même plus encore : outre les habitants les ambitieux projets de la scierie Chanal ELP-bois passent nécessairement par une montée en débit particulièrement poussée.

Pas sûr que le recours à la 4G Fixe annoncé par la régie Auvergne numérique soit suffisante. Encore un dossier à suivre de très près dans les mois qui viennent.

Si la reprise de l’Hôtel-restaurant Le Prieuré est une excellente nouvelle pour tout le secteur – nous irons, c’est promis – et si la croissance régulière de la population communale sont sources d’optimisme, cela n’empêche pas de s’interroger sur le paysage médical :

Les échanges ont été nourris sur ce point, nombreux exemples et points de comparaison à l’appui. Même si le Livradois-Forez n’est pas classé en zone déficitaire, nous qui y vivons savons parfaitement la galère que représente la recherche – pour ne pas dire la chasse – du médecin traitant.

Le département s’est engagé résolument sur cette voie, il faudra redoubler d’efforts en relation avec les professionnels de santé locaux. C’est la condition indispensable pour sécuriser le plus possible le maintien à domicile.

ACCOMPAGNEMENT, maître-mot de notre campagne électorale. Et dans notre bouche ce n’est pas un vain mot, tout particulièrement pour les dossiers évoqués à Chaumont le Bourg.

Saint Just : un choix vie, et quel choix… du premier choix !

Anciens complices de la communauté de communes Livradois, Porte d’Auvergne les élus de Saint Just ont naturellement une relation particulière avec nous. « On sait qui appeler » en cas de besoin. Et effectivement cette disponibilité doit être celle des conseillers départementaux.

Nous avons été accueillis en salle du conseil par les « anciens » et les « nouveaux ». Le maire François CHAUTARD a su construire une équipe qui les associe. Les uns comme les autres nous croyons à l’expérience et pas à la vérité révélée.

Le FIC est géré avec efficacité et l’intérêt de l’ADIT est souligné, avec la demande d’une diversification de l’ingénierie, en direction du bâtimentaire notamment.

Et question bâtiment, la commune possède une pépite qui mérite tout l’attention : de dimension importante, porté par l’enthousiasme de Jean-Marie HERNANDEZ, il a vocation à être tout à la fois espace de coworking, petite unité de vie capable d’accueillir bien au delà de notre secteur. L’ambition d’être une vitrine des possibilités d’accueil locales. Un montage original pour un tiers-lieu qui devra retenir toute notre attention comme celle de la communauté de communes.

Pour cela, entre autres, les communications doivent être à la hauteur : si le déneigement des routes permettent facilement d’atteindre cet éperon qui offre une vue exceptionnelle sur la plaine du Livradois, question télécommunication c’est nettement moins bon.

La commune concentre les faiblesses du cuivre et de son entretien. Le satellite n’offre pas une perspective satisfaisante. La 4G fixe, peut-être, ou la fibre plus sûrement seraient une réponse à la hauteur des ambitions.

Ils sont modestes, en parlent peu, mais nous rappellerons ici l’investissement de la commune dans l’animation culturelle, grâce notamment à ce bel outil qu’est la salle annexe de la mairie.

Saint-Just, c’est clair, c’est un choix de vie, et un tout premier choix ! Qui attire – l’école voit ses effectifs grossir régulièrement – . Bravo, vous pouvez compter sur nous François, Jean-Marie, Serge et tous les autres.

Thiolières : des élus informés.

La question du FIC est évidemment centrale lorsqu’on évoque les relations entre les communes et le Département du Puy de Dôme. Chacun souligne d’ailleurs l’écoute des services mais insiste également sur la nécessité de permettre aux communes d’utiliser la totalité de l’enveloppe à laquelle elles peuvent prétendre. Ce n’est pas le cas aujourd’hui : maintenir plusieurs dossiers annuels…

Les délais de procédure sont un peu long par rapport à la démarche de consultation des entreprises. L’autorisation d’engagement de travaux devrait être la règle.

La couverture numérique suscite toujours beaucoup d’interrogations. Sur ce dossier, nous avons largement de quoi apporter des explications, à défaut de pouvoir toujours satisfaire les attentes bien légitimes. Il y a va de notre attractivité.

Enfin la commune attend le règlement d’un dossier de voirie avec le Département. Ca traîne alors que le sujet est assez simple. Pourquoi ?

Globalement, la volonté exprimée que les futurs conseillers départementaux soient engagés au plus près du terrain mais fasse également entendre à Clermont-Ferrand la voix des communes rurales au sein de l’assemblée départementale. C’est ce que nous avons fait pendant 6 ans.

Réunions publiques : une campagne se mène jusqu’au bout.

La dernière semaine d’une campagne; c’est là où il faut tout donner, comme un sprint avant la ligne d’arrivée.

C’est pourquoi, alors que nous terminions la visite des 30 communes du canton, nous avons organisé 4 réunions publiques dans les chefs-lieux des 4 anciens cantons qui forment désormais le canton d’Ambert.

Ouverture à Arlanc, devant une dizaine de personnes. Après l’accueil traditionnel du maire qui nous a fait l’honneur de sa présence, Valérie PRUNIER a introduit la réunion en rappelant le contexte très particulier de cette élection. Echange de qualité entre participants qui sont impliqués dans la vie locale, en tant qu’élus, responsables d’associations…

Au delà des relations privilégiées entre les communes et le département, la spécificité des communes rurales a été soulignée : nous avons pu le mesurer pendant le mandat qui s’achève, elle devra être défendue avec détermination dans les années qui viennent. Pas une opposition, mais une complémentarité qui faudra enrichir.

Le social a été largement évoqué, à travers les services à la personne et le recrutement des médecins. L’achèvement de la maison de santé communale d’Arlanc est une opportunité pour nous tous, il faudra la saisir.

Petit comité à Saint-Anthème où nous étions une dizaine seulement, candidats compris. Comme on dit par chez nous, ça ne fait pas gras, mais il est évident que cette élection est spéciale.

Daniel BARRIER, le régional de l’étape, a entamé le débat. Les associations étaient à l’honneur et l’une de nos interlocutrices nous a permis de rappeler que, contrairement à ses affirmations, la vie associative est une formidable richesse pour notre canton. 400 associations pour 30 communes, pas mal quand même.

Le désenclavement vers la Loire était une évidence ici et les premiers choix étant arbitrés, les zones de dépassement vont être réalisées, c’est la prochaine étape.

La proximité de la Loire a remis sur la table le recrutement du collège du Val d’Ance : est-ce que le transfert des transports à la région va ouvrir de nouvelles opportunités ? Nous l’espérons et nous serons le lien entre Conseil départemental et Conseil régional.

D’autres sujets locaux ont été abordés : l’hébergement intergénérationnel et la téléphonie mobile : des questions récurrentes tout au long de nos rencontres avec les communes du canton.

Nous accompagnerons les communes et les associations.

Belle réunion à Viverols où la dizaine de participants a animé un débat où nous n’avons pas vu passer le temps.

Claire RICHARD, en introduisant le débat a balayé l’ensemble des compétences qui relèvent du département. Confirmation ici des préoccupations de l’ensemble des habitants du canton.

Le social était à l’honneur. L’attractivité médicale interroge, face à la pénurie et la concurrence ; en travaillant avec Usson, la commune ouvre une démarche originale et intéressante. Echanges riches car les participant(e)s avaient des « billes » et ont éclairé et enrichi notre réflexion. Un grand merci.

La future caserne des pompiers est un sujet que nous aurons à porter, nous l’espérons. Tous les feux sont au vert localement, et nous avons donc confirmé nos engagements de Sauvessanges : nous demanderons au futur responsable du SDIS de présenter clairement aux acteurs locaux les engagements du département.

Ambert enfin pour la dernière de nos quatre réunions publiques : devant le nombre plus que réduit de participants (3) en sus de l’équipe du canton qui était venue en force la réunion a été rapide. Salutations à nos fidèles supporters et bonjour à Pascal Pointud président du Mouvement ruralité 63 et vice-président national, nouvel habitant du canton mais interlocuteur privilégié sur Twitter depuis longtemps. Il a bien fait de s’installer dans le canton

Nous n’avons pas manqué l’opportunité de nous retrouver avec l’équipe du canton au bon coin, notre base de la campagne électorale victorieuse de 2015. Ce retour imprévu nous a tous réjoui. Richesse des souvenirs et espérance accrue pour les heures qui viennent.

Car une campagne se mène jusqu’au bout : nous achevons la première étape, celle du premier tour.

La suite, c’est avec vous, électeurs de ce canton que nous allons l’écrire. Faisons mentir les pronostics sur l’abstention. Ici, on n’aime pas que d’autres décident pour nous ; à nous, à vous de le prouver ce dimanche.

Votez et faites voter :

Saint Clément de Valorgues sous le signe des réseaux et des transports. Mais pas que…

A Saint-Clément de Valorgues les élus sont motivés. Et ils ont du mérite parce que les réseaux occupent une part importante de leur action – et de leurs finances – comme dans beaucoup de communes : travaux de voirie réguliers avec le soutien du FIC, travaux sur le réseau d’assainissement…

Si le département intervient financièrement les communes sont de plus en plus nombreuses à utiliser également les services de l’ADIT (L’Agence d’Ingénierie Territoriale) mise à disposition par le département. L’expertise en matière de réseaux de toutes sortes est reconnue et bien utile pour aider à la réalisation des dossiers préparatoires comme pour assurer le suivi des travaux.

 La commune est confrontée par ailleurs à une difficulté majeure : réduire la vitesse en traverse de bourg. Quelques automobilistes par leur inconscience font courir des risques considérables aux riverains. Les forcer à ralentir n’est pas simple. Du coup, les conseillers départementaux peuvent servir d’intermédiaire entre les maires confrontées à la même situation et permettre à chacun de choisir les solutions les plus adaptées : rétrécissement de la route, création de « plateaux »… les pistes sont nombreuses mais pas toujours aisées à mettre en œuvre, et souvent onéreuses.

Comme dans toute la vallée de l’Ance le développement des transports en commun vers la Loire est un enjeu à développer également. Nous l’avions déjà bien compris il y a 6 ans et le dossier reste ouvert même si, désormais, il relève plutôt de la communauté de communes et de la région. Circonstance favorable, Valérie PRUNIER en tant que vice-présidente de la communauté de communes est à la manœuvre. Bonne pioche !

Réseau téléphonique ensuite : des zones blanches perdurent, malgré les demandes sur la plateforme France mobile qui permet aux mairies de faire part de leurs besoins au Ministère. Une partie importante de la commune n’est pas couverte, notamment sur le secteur de la vallée de l’enfer et la route de Saint-Anthème aux Pradeaux.

Fibre enfin : c’est le comble, la commune a finalisé son adressage avec sérieux et anticipation mais les opérateurs ne l’ont manifestement pas intégré, ce qui laisse des logements non raccordables en l’état. Le Département doit pouvoir obtenir des éclaircissements sur ce point étonnant. Nous y veillerons si en avons la possibilité. La couverture numérique est essentielle désormais pour attirer de nouvelles populations.

Une rencontre donc riche en informations et en échanges. Nous n’oublions pas non plus les excellents moments de convivialité passés dans la commune, entourés des élus de la vallée lors des célèbres fêtes patronales dont nous attendons avec impatience le retour.