Arlanc a été, le temps d’une journée, le théâtre d’une solennelle commémoration. En son cœur, les souvenirs douloureux d’une tragédie lointaine mais jamais oubliée. La ville a rendu hommage à Yannick BACHELERIE, l’un de ses fils, tragiquement disparu à 19 ans lors de l’attentat du Drakkar au Liban en 1983.
L’attentat du Drakkar, pour ceux qui ne s’en souviennent pas, reste l’une des attaques les plus meurtrières contre des forces françaises. Dans les décombres de cet immeuble effondré à Beyrouth, 58 parachutistes français ont perdu la vie, et Yannick BACHELERIE était l’un d’entre eux.
La sous-préfète de Thiers Judith HUSSON, Jean SAVINEL, maire d’Arlanc, et nous-même, Valérie PRUNIER et moi, représentant le président Lionel CHAUVIN, les délégations d’anciens combattants, ainsi que de nombreux élus et citoyens, se sont rassemblée pour honorer la mémoire de Yannick. La place était baignée d’une atmosphère empreinte de respect, de recueillement et d’unité, soutenue par les nombreux porte-drapeau et la batterie-fanfare de l’Union musicale marsacoise.
La ville d’Arlanc, par cet hommage, a non seulement honoré un de ses fils mais a également rappelé l’importance de la mémoire collective. C’est à travers ces commémorations que l’histoire reste vivante et que les sacrifices des héros comme Yannick BACHELERIE ne sont jamais oubliés.
Un moment de recueillement et la lecture d’un poème de Simone Veil devant la tombe de Yannick a précédé le verre de l’amitié et du souvenir, offert par la municipalité en présence de l’Union musicale.