Grandrif : une commune transformée.

Avec 320 000 € de subventions départementales durant le dernier mandat la commune de Grandrif est quelque part un record. Il faut reconnaître que les travaux ont été plus que conséquents. Le président Gouttebel est d’ailleurs venu les inaugurer.

Mise en place du réseau d’assainissement dans le bourg, traverse et aménagement de la place du village pour les projets les plus visibles…Grandrif a changé.

Bref, vous l’aurez compris, l’optimisation financière, ici, on connait…

L’animation de la commune, la bonne santé du multiple rural sont autant de sources de satisfaction pour les uns et les autres et les projets de restauration de petit patrimoine motivent manifestement les personnes présentes.

Ce qui n’interdit pas d’évoquer d’autres sujets, y compris ceux qui fâchent ; les Grandrifois n’ont pas leur langue dans la poche, et c’est très bien ainsi.

Outre une remarque isolée sur le bruit des avions et des interrogations sur le gîte des Pradeaux, objets de tractations avec la communauté de communes, c’est l’attribution par la Région des marchés de transport scolaire à des entreprises extérieures qui a suscité la colère des transporteurs locaux.

Occasion de rappeler, comme membre de la Commission d’Appel d’Offres du Département, les règles strictes qui président à ces attributions.

Occasion également de regretter que les transporteurs locaux n’aient pas anticipé ce risque plutôt que de le subir, laissant ainsi les personnels dans le plus profond désarroi.

Si nous sommes élus, et même si nous sommes en dehors des compétences du Conseil départemental, il est clair que nous serons particulièrement attentifs au respect par l’attributaire de ses engagements et à la défense de l’économie locale et de tous ceux qui l’animent.

Après le premier tour la campagne ne s’arrete pas, elle s’amplifie.

C’est à l’issue du second tour de l’élection départementale que sont désignés les candidats élus.

La confiance accordée à près de 60 % au premier tour est une formidable source de motivation pour continuer et amplifier notre campagne entre ces deux tours.

Dès mardi il a fallu faire le tour des panneaux d’affichage pour compléter les affiches manquantes.

Si, retenus par les obligations administratives d’inscription en préfecture pour le second tour, nous ne pouvions être marché d’Arlanc ce lundi, l’équipe du canton était à Saint-Anthème mardi matin et dans les rues d’Ambert ce jeudi.

Occasion de retrouver la même motivation que celle d’il y a 6 ans entre les deux tours, la pluie en plus. Même détermination de l’équipe du canton à ne rien lâcher.

Faire campagne était d’autant plus important que, France 3 ayant annoncé par erreur notre élection la semaine dernière et la Montagne étant en grève le lundi 21 un nombre plus important d’électeurs que ce que l’on pense n’imaginait pas avoir à retourner aux urnes ce dimanche 27 juin.

Saint Just : un choix vie, et quel choix… du premier choix !

Anciens complices de la communauté de communes Livradois, Porte d’Auvergne les élus de Saint Just ont naturellement une relation particulière avec nous. « On sait qui appeler » en cas de besoin. Et effectivement cette disponibilité doit être celle des conseillers départementaux.

Nous avons été accueillis en salle du conseil par les « anciens » et les « nouveaux ». Le maire François CHAUTARD a su construire une équipe qui les associe. Les uns comme les autres nous croyons à l’expérience et pas à la vérité révélée.

Le FIC est géré avec efficacité et l’intérêt de l’ADIT est souligné, avec la demande d’une diversification de l’ingénierie, en direction du bâtimentaire notamment.

Et question bâtiment, la commune possède une pépite qui mérite tout l’attention : de dimension importante, porté par l’enthousiasme de Jean-Marie HERNANDEZ, il a vocation à être tout à la fois espace de coworking, petite unité de vie capable d’accueillir bien au delà de notre secteur. L’ambition d’être une vitrine des possibilités d’accueil locales. Un montage original pour un tiers-lieu qui devra retenir toute notre attention comme celle de la communauté de communes.

Pour cela, entre autres, les communications doivent être à la hauteur : si le déneigement des routes permettent facilement d’atteindre cet éperon qui offre une vue exceptionnelle sur la plaine du Livradois, question télécommunication c’est nettement moins bon.

La commune concentre les faiblesses du cuivre et de son entretien. Le satellite n’offre pas une perspective satisfaisante. La 4G fixe, peut-être, ou la fibre plus sûrement seraient une réponse à la hauteur des ambitions.

Ils sont modestes, en parlent peu, mais nous rappellerons ici l’investissement de la commune dans l’animation culturelle, grâce notamment à ce bel outil qu’est la salle annexe de la mairie.

Saint-Just, c’est clair, c’est un choix de vie, et un tout premier choix ! Qui attire – l’école voit ses effectifs grossir régulièrement – . Bravo, vous pouvez compter sur nous François, Jean-Marie, Serge et tous les autres.

Thiolières : des élus informés.

La question du FIC est évidemment centrale lorsqu’on évoque les relations entre les communes et le Département du Puy de Dôme. Chacun souligne d’ailleurs l’écoute des services mais insiste également sur la nécessité de permettre aux communes d’utiliser la totalité de l’enveloppe à laquelle elles peuvent prétendre. Ce n’est pas le cas aujourd’hui : maintenir plusieurs dossiers annuels…

Les délais de procédure sont un peu long par rapport à la démarche de consultation des entreprises. L’autorisation d’engagement de travaux devrait être la règle.

La couverture numérique suscite toujours beaucoup d’interrogations. Sur ce dossier, nous avons largement de quoi apporter des explications, à défaut de pouvoir toujours satisfaire les attentes bien légitimes. Il y a va de notre attractivité.

Enfin la commune attend le règlement d’un dossier de voirie avec le Département. Ca traîne alors que le sujet est assez simple. Pourquoi ?

Globalement, la volonté exprimée que les futurs conseillers départementaux soient engagés au plus près du terrain mais fasse également entendre à Clermont-Ferrand la voix des communes rurales au sein de l’assemblée départementale. C’est ce que nous avons fait pendant 6 ans.

A Saint Martin des Olmes, il faut que ça bouge !

Il y a 6 ans c’est la commune du canton qui nous avait apporté le soutien le plus net. Il faut dire que Daniel BARRIER joue à domicile et que la proximité est grande avec Marsac en Livradois, depuis la communauté de communes Livradois Porte d’Auvergne.

maire et conseiller départemental remplaçant, une bonne recette pour faire bouger les choses.

Ca n’empêche pas d’être force de propositions, bien au contraire. Et des propositions, à Saint Martin des Olmes, on en a !

Comme partout l’assouplissement du FIC est évoqué. La question du subventionnement des locaux à destination locative est plus complexe à traiter : le cadre réglementaire est assez logiquement contraignant. Mais il est légitime pour une commune de développer son attractivité.

A Saint Martin, on sait aussi faire la fête et les idées ne manquent pas : les nouveaux habitants ont été « embarqués » dans l’aventure du comité des fêtes par Thierry PIOT, toujours à la manœuvre. Au programme cette année feu d’artifice et groupe de Rock.

Détermination pour l’animation : on n’est pas là pour faire les choses à moitié…

Et puis, chut… à l’issue de la réunion un moment de convivialité… dans le respect des gestes barrière…

Baffie : travailler ensemble et mutualiser.

Echanges plus que constructif avec le maire Christian GUENOLE qui est par ailleurs un partenaire très impliqué dans le domaine du social.

Il a d’ailleurs souligné le bon fonctionnement des relations avec le Département, tant localement qu’à l’échelle des services centraux à Clermont.

Les sujets désormais classiques ont été abordés, autour du FIC notamment.

La question des subventions pour l’adressage que les communes de notre secteur sont en train de réaliser a été à juste titre rappelée.

Un appui renforcé dans le cadre de l’ADIT pour les questions bâtimentaires a été également évoqué. Il est vrai que nos communes ne disposent pas véritablement de l’ingénierie indispensable. Un accompagnement sur le photovoltaïque de ces mêmes bâtiments peut aussi être une piste à explorer.

Au delà, la question du Plan Local d’Urbanisme est sur la table, même si elle ne relève pas du département.

On retiendra également le souhait de rencontres régulières de proximité entre les maires et les conseillers département, afin de faciliter les efforts de mutualisation. Il faudra associer la communauté de communes de notre point de vue pour être plus efficace encore.

Un échange riche, porteur de propositions dont nous espérons que nous pourrons les mettre en oeuvre… Elles sont notre avenir.